Or, c'est la tolérance que nous utilisons pour mesurer cette précision. Plus la tolérance est faible, meilleur sera l'ajustage entre les canons et le mécanisme, entre le fer et le bois. Nos armuriers ont pour mission de s'assurer que chaque réglage soit aussi précis et lisse que possible – une exigence qui n’existe pas dans le cas de la production industrielle, car les tolérances y doivent être plus grandes pour compenser les imperfections qu’implique nécessairement ce mode de fabrication. Chacun peut le vérifier : le cœur du B25, c’est son mécanisme lui-même. Aucune approxima-tion ne saurait donc être tolérée lors de sa conception. Le résultat ? Un fusil raffiné, magnifi-quement équilibré, exécuté sur mesure et exempt de tout défaut – si minime soit-il.